Ajouter aux favoris

le mystère du sarcophage d’Arles-sur-Tech

Arnulphe soulagea la mule et vida l’eau de la barrique qui contenait les Saintes Reliques dans un ancien sarcophage à l’entrée de l’abbaye. Un lépreux vint boire l’eau et fut guéri instantanément. Les moines, voyant cela, refermèrent le sarcophage au moyen de son lourd couvercle de marbre. Ils commencèrent à puiser l’eau par un petit orifice pour l’offrir aux malades.

La Sainte Tombe est dégagée des murs de la cour de l’Abbaye et élevée du sol par deux blocs de marbre. elle se remplit d’eau au fil des jours et est puisée par le curé du village à l’aide d’une pompe à piston afin de perpétuer la tradition et de l’offrir aux malades. L’eau de ce sarcophage est pure et on lui alloue des propriétés curatives et miraculeuses.

Le miracle le plus connu est sans nul doute celui de la guérison du seigneur de Taillet. Il guéri vers 1200 d’un cancer du visage. L’origine de cette eau reste inconnue et elle est intarissable (excepté lors des deux guerres mondiales où le tombeau est resté vide).
Un autre témoignage de guérison a été donné plus récemment dans le cadre de l’émission Mystères par un habitant du village. Grièvement brûlé lors d’un feu de la Saint-Jean et soigné au moyen de l’eau du sarcophage.

Qu’en pensent les scientifiques ?

En 1910, l’abbé Crastre promet la récompense de 1 000 francs à celui qui éluciderait le mystère de la Sainte tombe d’Arles-sur-Tech. Cette somme fut déposée chez un notaire, mais personne n’a encore réclamé son dû. Les hommes de science ont alors émis plusieurs hypothèses et des mesures et expériences ont été réalisées.
L’une des hypothèses semble pour eux l’explication logique. Les deux parties du sarcophage (le sarcophage proprement dit et son couvercle) sont constituées de la même roche poreuse. Du calcaire de cette roche se dissout dans l’eau de pluie qui traverse le couvercle perméable. Les carbonates contenus dans cette eau se déposent sur le fond et le rendent imperméable. La porosité du couvercle permet la filtration de l’eau de pluie. Celle-ci est maintenue dans le sarcophage du fait que le fond a été bouché par des sédiments au fil des années. Le couvercle et le sarcophage ont été taillés dans le même bloc de pierre.

Plus d’informations sur le site du laboratoire http://www.zetetique.ldh.org/sarc_arles.html
Article de pseudo-sciences.org http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article603

Vous aimerez aussi

Continuez votre lecture des contes et légendes des saintes reliques, de la Sainte Tombe, des monstres et fées du Canigó.